Antoine B., référent "gestion de crise inondations", Préfecture des Alpes-Maritimes

Peux-tu nous raconter ton parcours d'étude ?

Après un bac technologique, j’ai intégré la licence en géographie et aménagement à l’IGARUN. Souhaitant me spécialiser davantage dans le SIG, j’ai poursuivi avec un master "Géomatique, Environnement et Risques côtiers", que j'ai obtenu en 2020.

Quelle fonction occupes-tu aujourd'hui ?

Depuis 2020, je travaille à la préfecture des Alpes-Maritimes au sein du service interministériel de défense et protection civile (SIDPC) en tant que référent "gestion de crise inondations". Ma mission principale consiste à piloter et animer le réseau des acteurs – Météo-France, la DDTM, la DREAL, ainsi que les autres services de l’État et les collectivités territoriales – pour garantir une gestion efficace face aux événements météorologiques. Je mets en place des actions de prévention, conçois des exercices de crise et élabore des procédures dans le cadre des plans "ORSEC". En parallèle, je suis également responsable de la cartographie de crise et référent pour d'autres outils de gestion de crise, tels que FR-Alert, l’outil d’alerte aux populations via smartphone. En résumé : ma mission consiste à être prêt le jour-J et, en cas de crise, d'en tirer les enseignements nécessaires.

Ayant récemment réussi un concours, je vais intégrer prochainement l’Institut Régional d’Administration (IRA) de Bastia. Cela me permettra d’accéder à une plus grande diversité de métiers et de responsabilités au sein de la fonction publique d’État.

Qu'est-ce qui te plaît dans ce métier ?

Ce que j’apprécie dans ce métier, c’est avant tout le sentiment d’être utile, surtout en période de crise. Mon arrivée à la préfecture a coïncidé avec un événement majeur : la tempête Alex, en octobre 2020. Cet événement m’a permis de prendre conscience de l’importance du travail à accomplir et de la responsabilité que cela implique, ce qui m'anime au quotidien. J’aime aussi la diversité des missions, mais aussi des thématiques qui vont bien au-delà des risques naturels : gestion de crise sanitaire, sécurité publique, organisation de grands événements, etc.

Avec le recul, comment vois-tu ta formation universitaire ?

Ma formation m’a permis d’acquérir des compétences techniques en cartographie, SIG et gestion des risques naturels, mais ce qui m’a marqué, c’est un projet de groupe en première année de master. J'ai beaucoup appris dans la gestion de projet, et dans le travail en équipe. Ce qui est bien avec cette formation et la géographie en général, c'est qu'elle est transversale et m’a apporté des connaissances en culture générale, tout en étant très professionnalisante.

Mis à jour le 13 mars 2025.