Manon V., chargée d'études à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nantes St-Nazaire
Peux-tu nous raconter ton parcours d'étude ?
Après l'obtention d'une année de Droit Administration Économique et Sociale, je me suis réorientée en licence de géographie un peu par hasard à la faculté de Poitiers. Mon appétence pour la cartographie s'est révélée dès le premier module. J'ai cherché à monter en compétence dans le domaine, sans pour autant savoir dans quel secteur d'activité je voulais le mettre à profit. En dernière année de Licence, je suis allée à des portes ouvertes dans les facultés que j'avais sélectionnées pour poursuivre en Master. Cette démarche a été essentielle car elle m'a permise de me projeter et d'avoir des retours d'expérience concrets : entre Toulouse, Reims et Nantes, mon choix s'est porté sur l'IGARUN. J'ai donc réalisé une première année de Master GAED avant d'entamer ma dernière année dans le Master 2 Géomatique, Environnement et Risques côtiers (promotion 2017).
Quelle fonction occupes-tu aujourd'hui ?
Depuis 2 ans, j'occupe le poste de chargée d'études à la Chambre de Commerce et d'Industrie de Nantes Saint-Nazaire. Avant cela j'ai travaillé dans des structures très diverses : Air Pays de la Loire, Grand Port Maritime de Nantes Saint-Nazaire, Département du bâti de Nantes Métropole.
Qu'est-ce qui te plaît dans ce métier ?
Mon métier est construit autour de plusieurs objectifs : l'administration de données géographiques, le porter à connaissance des données économiques du territoire, et l'accompagnement des collectivités dans la mise en place de projets de développement économique. Concrètement, mes missions portent donc sur de l'analyse statistique et spatiale, de la vulgarisation de données économiques complexes (notamment sous forme de cartes) et comportent des déplacements réguliers dans le département pour mener des études auprès des collectivités qui souhaitent inclure le commerce dans leurs plans opérationnels d'aménagement.
Avec le recul, comment vois-tu ta formation universitaire ?
Je retiens de mon parcours que l'acquisition d'un socle de compétences techniques transversales me permet de travailler dans des thématiques variées, ce qui répond à mes besoins de me challenger.
J'ai très vite compris que réaliser un Master spécialisé dans les risques ne me limite pas à un avenir exclusivement dédié à ce domaine. Pour autant, il est intéressant de voir au quotidien que dans une activité éloignée des risques, comme le commerce, il existe toujours un lien lorsque il est question des impacts liés aux modifications climatiques et aux enjeux environnementaux.