Mathis F., ingénieur d'études, Mission Risques Naturels

Peux-tu nous raconter ton parcours d'étude ?

En 2016, après un baccalauréat économique et social, et bien que la géographie n’était pas ma matière préférée au lycée, je me suis dirigé vers la Licence Géographie et Aménagement du territoire à l’IGARUN, surtout pour cette partie « aménagement du territoire ». J’ai été impressionné par la variété des thèmes abordés et la pluridisciplinarité de cette science. Je me suis découvert une plus grande sensibilité à la cartographie et à la géomatique, ce qui m’a poussé à m’orienter vers le Master GAED (Géographie, Aménagement, Environnement et Développement) avec le parcours désormais renommé GER (Géomatique, Environnement et Risques côtiers). Mon stage de fin d’études a eu lieu à la Mission Risques Naturels (MRN), association dans laquelle je suis encore aujourd’hui.

Quelle fonction occupes-tu aujourd'hui ?

Je suis ingénieur d’études et de gestion de données au sein de la MRN, qui est une association ayant pour but de permettre à la profession de l’assurance de contribuer à une meilleure connaissance, prévention et adaptation face aux risques naturels actuels et à venir. Mon rôle consiste à créer, tenir à jour, et enrichir diverses bases de données, allant de données spécifiques à l'assurance et au monde du bâtiment jusqu'aux données hydrologiques, climatologiques et économiques. Ces données sont ensuite utilisées dans le cadre de différentes études, dont je peux également être en charge, pour mieux comprendre et anticiper les risques naturels.

Qu'est-ce qui te plaît dans ce métier ?

La variété des sujets d’études et des partenaires avec lesquels je collabore me plaisent énormément dans ce métier. J’ai l’opportunité de travailler avec des experts de différents domaines, qu’ils soient du secteur privé ou du public, et de toutes expériences. Les projets sont passionnants, avec encore de nombreuses actions à mener, et une volonté constante d'amélioration et de précision. Faire parler les données c’est un peu comme un travail d'enquêteur, il y a beaucoup de recherche, parfois de fausses pistes, mais une fois qu’on a réussi, c’est très satisfaisant !

Avec le recul, comment vois-tu ta formation universitaire ?

Avant tout, cela a été un véritable enrichissement personnel. Elle m'a permis de mieux comprendre le monde qui nous entoure (et de briller en société sur des sujets d’actualité). 

Sur le plan professionnel, les différents travaux de groupe ont été une excellente préparation pour le monde du travail, car rares sont les projets que l'on mène seul. Pour finir, l’année du Master 1 pouvait sembler être un prolongement de la licence, car elle restait très générale dans ses sujets, ce qui en inquiétait certains. Avec du recul, cela me semble important, car même si la majorité d’entre nous finit par exercer un métier de géomaticien, chargé d’études ou cartographe, la diversité des applications et des sujets est immense.

Mis à jour le 28 mars 2025.