Maxime L., ingénieur d'études à l'Observatoire Régional des Risques Côtiers de Nantes
Peux-tu nous raconter ton parcours d'étude ?
Après avoir obtenu un baccalauréat ES au lycée Léonard de Vinci à Montaigu, je n’avais pas de réel projet professionnel. Je suis arrivé par hasard en licence de Géographie et Aménagement à l’IGARUN, à Nantes, en 2019. J’y ai obtenu ma licence en 2022, et je me suis dirigé vers un Master mention Géographie, Aménagement, Environnement et Développement (GAED), dans le parcours Géomatique, Environnement et Risques côtiers (GER). La deuxième année de Master m’a permis de réaliser un stage de 6 mois à l’Observatoire Régional des Risques Côtiers en Pays de la Loire (OR2C – UMR 6554 – Nantes Université). Cette structure s’inscrit dans un contexte de renforcement de la connaissance scientifique sur les risques côtiers et d’adaptation au changement climatique, et également dans l’accompagnement des territoires face à ces changements. Après avoir réalisé l’ensemble de mon cursus universitaire à l’IGARUN, j’ai finalement obtenu mon Master en 2024.
Quelle fonction occupes-tu aujourd'hui ?
Aujourd’hui, je suis « Ingénieur d’études risques côtiers » à l’Observatoire Régional des Risques Côtiers, et ce depuis octobre 2024. Mon travail consiste au renforcement de la connaissance et du suivi du recul du trait de côte et des submersions marines. L’essentiel porte sur la création, l’étude, et l’interprétation de données spatialisées, à l’aide des Systèmes d’Informations Géographiques. Je participe également à l’accompagnement des territoires dans leur suivi des aléas que sont l’érosion et les submersions marines. Mon travail se concentre donc sur les espaces littoraux, avec les aléas, les enjeux, et les risques qui y sont associés.
Qu'est-ce qui te plaît dans ce métier ?
Il y a beaucoup de choses qui me plaisent dans ce métier, et notamment le fait de travailler sur des thématiques en lien avec l’actualité. Les activités en lien avec le numérique m’ont également toujours attiré, et mon poste actuel correspond pleinement à cela. Travailler en équipe dans le cadre de différents projets, ou bien d’échanger avec des personnes extérieures, comme des gestionnaires, des élus ou des habitants, en font également un métier plaisant.
Avec le recul, comment vois-tu ta formation universitaire ?
En prenant du recul, j’aurais difficilement pu exercer ce métier sans avoir suivi cette formation. Il nécessite de mettre en application de nombreuses compétences acquises lors de celle-ci. Les années de licences ont été bénéfiques, avec un apport important de connaissances théoriques, mais les deux années de master l’ont été encore plus, avec un réel apport en termes de pratiques, et également une entrée dans le monde professionnel.