Océane P., chargée de mission Cellule de Veille Hydrologique, DEAL Guadeloupe

Peux-tu nous raconter ton parcours d'étude ?

Après un bac scientifique, j'ai obtenu une licence Sciences de la Terre et de l'Univers (STU) à la faculté des Sciences et Techniques de Nantes. Puis, j'ai terminé mon cursus académique en 2020 dans le Master Géomatique, Environnement et Risques côtiers (GER) de l'IGARUN.

Quelle fonction occupes-tu aujourd'hui ?

Depuis plus de quatre ans, j'occupe les fonctions de chargée de mission Cellule de Veille Hydrologique (CVH) au sein du service Risques, Énergies, Déchets (RED) de la DEAL Guadeloupe. La CVH est l'équivalent outre-mer des Services de Prévisions des Crues (SPC) de l'hexagone. En Guadeloupe, nous ne faisons pas encore de prévisions à proprement parler. Mes missions s'articulent autour de trois volets :

  • la collecte terrain post-inondation : après chaque événement significatif, nous nous rendons sur le terrain pour récupérer des informations liées aux inondationsnotamment les traces des plus hautes eaux. Ces données ponctuelles sont retranscrites sur la plateforme nationale des repères de crues (https://www.reperesdecrues.developpement-durable.gouv.fr/) et sont utilisées pour les retours d'expériences, la validation des PPRn ou pour des études de modélisations hydrologiques... ;
  • la sensibilisation grand public à travers l'élaboration et le suivi des campagnes nationales sur les bons gestes à adopter en cas d'inondation, l'animation des journées de sensibilisation ;
  • la prévision des inondations dans sa phase de recherche en exploitant des données pluviométriques, hydrométriques, d'impacts (repères de crues, appel SDIS, enjeux).

Qu'est-ce qui te plaît dans ce métier ?

L'attrait multidisciplinaire de mes missions :

  • pouvoir être à la fois sur le terrain mais aussi faire le suivi de projets nationaux ;
  • travailler avec de nombreux partenaires (Météo-France, SCHAPI, la PIRAC, les collectivités, les communes, etc.) ;
  • faire naître des actions, des projets sur des sujets encore peu présents.

Avec le recul, comment vois-tu ta formation universitaire ?

Très professionnalisante à travers les différents travaux proposés. La diversité des thématiques étudiées permet un large choix de postes. La compétence en SIG est un réel plus. Ce que j'ai le plus apprécié dans le master c'est la prise en compte du risque dans sa globalité : les aléas naturels, les enjeux, mais aussi les politiques publiques, les notions d'aménagement, etc.

Mis à jour le 06 février 2025.