Romain C., ingénieur d’études géomaticien à l'Institut des Transitions de l’Université de Rouen Normandie
Peux-tu nous raconter ton parcours d'étude ?
Oui bien sûr. En 2016, après l’obtention d’un bac scientifique, je me suis inscrit en Licence de Géographie et Aménagement du territoire à l’Université de Rouen Normandie. J’y ai appris les bases de la géographie et l’envie d’aller plus loin dans cette discipline. Après ces trois premières années de Licence, je me suis orienté vers le Master 1 GAED (Géographie, Aménagement, Environnement et Développement) de Nantes Université. Pendant un an, j’ai appris beaucoup sur les problématiques et enjeux liés aux espaces maritimes et à la cartographie. J’ai aussi augmenté mes compétences en géomatique. J’ai pu ouvrir mon champ de compétences vers des outils professionnalisants, comme le diagnostic territorial ou la gestion de base de données.
En 2021, j’ai intégré le Master 2 GER (Géomatique, Environnement et Risques côtiers) où j’ai pu parfaire mes compétences et me perfectionner en SIG et en gestion de bases de données. Afin de conclure ma formation, j’ai effectué mon stage de fin d’études pendant 6 mois au sein d’Air Pays de la Loire, l’Association en charge du suivi de la qualité de l’air en Pays de la Loire. J’ai travaillé sur l’amélioration continue de leur base de données géospatiales. Une expérience qui m’a permis aussi de restituer mes connaissances apprises pendant 5 ans et d’en comprendre la plus-value aux seins d’une structure. Sur un aspect plus personnel, par ma formation et par mon stage, j’ai développé de véritables motivations à travailler sur les questions de transitions socio-écologiques et la protection de notre environnement.
Quelle fonction occupes-tu aujourd'hui ?
Aujourd’hui, je suis ingénieur d’étude géomaticien au sein de l’Institut des Transitions de l’Université de Rouen Normandie. C’est un établissement interne à l’université qui traite de problématiques diverses et variés sur la transition socio-écologique (TSE). Je travaille principalement au sein du « pôle » recherche de l’Institut. J’y coordonne un projet de recherche qui a pour objectif de mieux connaitre les enjeux liés aux risques climatiques sur le territoire de la Métropole de Rouen Normandie. J’ai créé le SIG et les bases de données pour les besoins du projet. J’ai aussi pu développer un outil de cartographie interactive pour permettre à tout à chacun de pouvoir visualiser les résultats de nos travaux de recherche. Pour ce projet, je participe à des entrevues régulières avec des chercheurs de différentes disciplines. La possibilité de s’ouvrir aux autres disciplines me stimule beaucoup. Je crois que le fait que la géographie soit au « carrefour des disciplines » fait de notre formation une véritable force dans le monde de la recherche et dans le monde du travail dans sa globalité.
Qu'est-ce qui te plaît dans ce métier ?
En continuant de travailler au sein d’un environnement universitaire, je continue d’améliorer mes connaissances scientifiques et mes compétences techniques. C’est un poste qui me permet de travailler dans le domaine de la recherche et notamment sur des problématiques de risques que j’avais étudié pendant ma formation. C’est aussi une ouverture aux autres disciplines ce qui est très stimulant. Enfin, c’est la connexion entre ma passion, la géographie et mes valeurs autour de la TSE.
Avec le recul, comment vois-tu ta formation universitaire ?
Mon passage à Nantes Université, m’a apporté deux choses : des clefs de compréhension du monde qui nous entoure et des clefs techniques afin d’utiliser au mieux les outils de la géographie et de la géomatique. Cela a été aussi une expérience riche en rencontres tant sur le plan professionnel que personnel, avec des étudiants/camarades qui venaient de toute la France et au-delà !