Vincent C., manager de projet, Orange SA
Peux-tu nous raconter ton parcours d'étude ?
J'ai passé un BAC ES à Nantes au lycée la Colinière en 2008. J'ai poursuivi ensuite par une 1ère année de DUT Gestion des entreprises et des administrations (GEA), je n'ai pas poursuivi sur cette voie et je me suis donc réorienté pour entrer à l'IGARUN en septembre 2009. Je suis ensuite sortie diplômé en 2014 d'un Master 2 GER. Petite anecdote sur mon parcours d'étude, j'ai également eu l'immense joie d'être papa en 2012, en plein durant mes études !
Quelle fonction occupes-tu aujourd'hui ?
J'occupe actuellement la fonction de manager de projet au sein d'Orange SA. Dès ma sortie de l'IGARUN, j'ai pu trouver des emplois en lien avec les réseaux et la carto (gaz, puis fibre optique). En entrant dans un grand groupe (en 2016), j'ai eu l'opportunité d'évoluer au sein de l'entreprise mais j'ai toujours proche de moi les sujets "géomatique" avec de gros volumes de datas à gérer !
Qu'est-ce qui te plaît dans ce métier ?
Je crois que ce qui me plaît le plus dans mon métier actuel, c'est de continuellement apprendre ! Toujours se remettre en question et se réinventer dans un environnement en perpétuel évolution (les télécoms). J'aime aussi travailler avec de multiples entités (la force d'un groupe avec des compétences riches dans tous les domaines) et de multiples clients, privés et publics (collectivités territoriales pour les réseaux des "campagnes"). Aussi, Je retrouve régulièrement des géomaticiens dans mon environnement proche (collaborateurs, concurrents, partenaires, clients).
Avec le recul, comment vois-tu ta formation universitaire ?
Chez Orange, de nombreux profils sont issus d'écoles techniques ou d'ingénierie de télécom ou d'informatique.
Mon parcours à l'université et notamment en sciences humaines est pour moi un réel atout dans la façon d'aborder certaines problématiques. Le travail d'équipe et les différents travaux de groupe réalisés à l'IGARUN m'ont permis de m'insérer facilement dans des collectifs et d'apporter parfois une vision différente sur la gestion de problématique complexe.
Je ne garde que le positif de ma formation, un peu plus de cours sur des logiciels "libres", encore peu enseignés à l’époque, m'auraient sans doute permis d'être opérationnel plus rapidement en entrant sur le marché du travail.